L’IPC au plus haut depuis 2012
Selon l’INSEE, les prix à la consommation ont augmenté d’environ +2,2% sur un an en septembre, leur rythme le plus élevé depuis 2012.
L’indice des prix à la consommation (IPC) est utilisé notamment pour indexer le SMIC et les loyers.
Calculée selon les normes européennes harmonisées, l’inflation en France s’élève même à 2,5% !
Une perte progressive de pouvoir d’achat
Cette reprise forte de l’inflation est une mauvaise nouvelle pour les détenteurs de trésorerie.
Entreprises comme ménages se voient grignoter le rendement réel de leurs liquidités. Le livret A, qui rapporte 0,75 % par an, porte ainsi un taux réel négatif de (0,75% – 2,5%) = -1,75%. L’épargnant perd du pouvoir d’achat chaque année.
Pire : l’inflation observée par la Banque Centrale Européenne (sur l’intégralité de la zone euro, et hors éléments saisonniers) est plutôt proche de 1,2 %. Le mandat de la BCE étant d’amener cette dernière proche de 2 %, on peut s’attendre à une poursuite du stimulus inflationniste.
La rémunération des placements redevient un enjeu
Nous sortons d’une longue période d’inflation quasi nulle, où il était peu douloureux de garder son cash sur un compte bancaire sans le placer. Puisque l’inflation est de retour, il faut retrouver les bonnes habitudes et recommencer à travailler sur le rendement des placements.
Une rémunération trop faible entame la valeur du « trésor de guerre » constitué par la trésorerie d’entreprise. Cela revient à rendre les investissements futurs plus coûteux à financer, à amoindrir la valeur perçue des primes que vous distribuerez aux salariés, à réduire le nombre de mois de salaires que peut couvrir la trésorerie de sécurité … bref à réduire l’utilité des liquidités détenues.
Les comptes à terme comme solution
Placements « tout terrain », les comptes à terme restent le véhicule idéal pour concilier rendement et disponibilité.
Si leur taux ne permet pas forcément de compenser l’inflation (car aucun placement sans risque ne le permet), ils permettent toutefois de « limiter la casse » en offrant une rémunération très souvent supérieure à celle proposée par votre banque principale.
Pour des horizons supérieurs à un an, privilégiez les comptes à terme à rémunération progressive : leur rendement augmente selon un échéancier connu dès la souscription. Ainsi, que les taux de marché remontent, qu’il continuent de stagner, ou qu’ils baissent, vous n’êtes pas affecté : vos rendements sont prévisibles et verrouillées. Il est alors possible de compenser l’inflation, voire de la dépasser, tout en conservant des possibilités de sorties en cours de vie du produit.
En cette rentrée 2018, reprenez les bonnes habitudes ! Faites jouer la concurrence grâce à Pandat pour obtenir les meilleurs taux sur votre trésorerie.