L’actionnariat salarié a le vent en poupe
En supprimant le forfait social sur l’épargne salariale, le gouvernement souhaite associer davantage les salariés aux résultats de leur entreprise.
La façon la plus directe d’impliquer les salariés est l’actionnariat salarié : selon la Fédération Européenne de l’Actionnariat Salarié (EFES – http://www.efesonline.org/), les salariés français détiennent un peu plus de 4 % de la capitalisation totale des entreprises françaises, plus du double de la moyenne européenne.
Certes, l’objectif fixé par le gouvernement de 10 % du capital des entreprises aux mains des salariés est encore loin. Cependant, certains secteurs comme le BTP se démarquent : les salariés de Bouygues détiennent 40 % de leur entreprise, ceux d’Eiffage 21 % du capital, rapporte l’enquête 2018 de l’EFES.
Les retardataires s’y mettent aussi : Valeo et Pernod Ricard ont annoncé leur premier actionnariat salarié, tandis que Danone va offrir une action à chacun de ses 100 000 salariés. Ce geste, évidemment symbolique, va dans le sens d’une croissance en deux temps : l’augmentation du nombre de plans est un préalable à celle des montants.
Actions de l’entreprise : des risques supérieurs compensés par des incitations financières
Pour le salarié, investir dans les actions de son entreprise présente un risque important : corrélation avec son risque professionnel, concentration du risque sur une unique action, blocage…
Mais l’État et l’entreprise compensent ce risque par une grande générosité : fiscalité dérogatoire, augmentations de capital à tarif préférentiel, décote, abondement… au final, ces plans sont très souvent une bonne affaire !
Pour les PME : le PEE et PERCO restent des instruments de choix
Sans surprise, l’actionnariat en direct se pratique surtout chez les sociétés cotées. Pour les PME et associations, ce sont surtout la participation (obligatoire au-delà de 50 salariés) et l’intéressement (facultatif) qui impliqueront les salariés.
Le PEE et le PERCO sont des systèmes d’épargne idéaux pour recueillir la participation et l’intéressement : ils permettent au salarié de replacer immédiatement les sommes perçues dans un cadre fiscal et social extrêmement avantageux, en laissant le choix entre plusieurs supports de placement plutôt que seulement sur les actions de l’entreprise.
Pour une PME ou une association, c’est le meilleur moyen d’offrir aux salariés un complément de revenu indexé sur les performances de l’entreprise.
Mettre en place un PEE ou un PERCO peut sembler complexe. Le courtier Pandat est là pour vous aider ! Sans engagement et gratuitement, nos partenaires financiers peuvent vous faire des propositions de mise en place ou de renégociation de dispositifs existants.
Mettre en concurrence les prestataires permet des frais moins élevés, et donc un plan plus rémunérateur pour les salariés !
Si vous n’en avez pas encore de plan, profitez-en pour réétudier le sujet : la suppression du forfait social a redonné de belles couleurs à ces dispositifs…
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