En août 2018, le taux moyen des crédits immobiliers s’est établi à 1,43 %, un taux proche de son plus bas historique. Le taux moyen d’emprunt à 15 ans est même passé sous les 1 % !
Quant à la la durée moyenne des prêts immobiliers, elle s’allonge toujours : 18 ans et 7 mois, permettant aux emprunteurs d’accompagner la hausse des prix à mensualités constantes.
Pourquoi des taux aussi bas ?
Le taux des crédits immobiliers est à la fois influencé par les taux de marché et par la politique commerciale de la banque.
Le taux des obligations d’État, l’une des références utilisés pour fixer les taux immobiliers, reste toujours très bas : le taux de l’OAT 10 ans oscille entre 0,7 % et 0,9 % depuis le début de l’année, et les anticipations haussières sont sans cesse retardées.
Côté commercial, le prêt immobilier est l’outil de conquête et de fidélisation par excellence : il fait toujours l’objet d’une forte concurrence entre banques. Les banques en retard sur leur production n’hésitent pas à brader les taux pour tenir leurs objectifs.
Répercussions sur les comptes à terme et les trésoriers d’entreprise
Les comptes à terme, plébiscités par les trésoriers d’entreprise pour rémunérer leurs liquidités courantes, sont l’un des instruments utilisés par les banques pour refinancer leur production de prêts immobiliers. Ils leurs permettent de préserver leurs ratios, notamment le fameux ratio de liquidité « Bâle III ».
Ainsi, lorsque le crédit immobilier est dynamique, la concurrence sur les dépôts à terme s’accroît quelques mois plus tard.
Cette concurrence se répercute en partie sur les taux, même s’ils restent largement contenus par la politique monétaire très souple de la BCE.
Une rémunération de 0,60% à 12 mois, proposée par certains partenaires de Pandat, reste cependant une excellente opportunité dans un monde où les taux courts sont négatifs !
Toujours des opportunités sur les comptes à terme
Cette concurrence se manifeste aussi par une plus grande diversité des offres : les banques qui offraient des bons dépôts à terme hier ne sont pas forcément les mêmes aujourd’hui. Tout dépend du déséquilibre entre production de crédits et collecte d’épargne.
Des belles opportunités apparaissent par courts moments et il faut savoir les saisir !